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Un espace pour m'évader à travers mes textes et mes poemes!!!

Tu ne me connais pas

Publié le 16 Août 2015 par Jeusch Kyky Salomon in Poesie

Tu ne me connais pas

Pauvre janvier; triste destinée
Sans avoir atteint son apogée
Il commence déjà une épopée
Avec la naissance d’un nouveau né

Le cocon et le confort familial comme berceau, enfant
Je ne savais pas s’il allait passer si vite le temps
Je n’ai pas su drainer mon sang
À l’heure actuel tant d’efforts, je consens

Je n’ai rien appris du passé, adolescent
Je suis resté trop longtemps sur une pente descendant
Maintenant que l’avenir a pris les devant
Je ne sais plus comment me concentrer sur le présent

À l’école, je n’ai pas su choisir la bonne branche
La tempête survenue, je me suis cassé la hanche
Je veux bien prendre ma revanche
Je dois d’abord trouver un moyen de me retrousser les manches

Que sais-tu de mes bulles de larmes ?
Tu me diras que c’est le reflet de mon âme
Avant je m’en servais en tant qu’arme
Désormais je m’en sers pour étancher une certaine flamme

On dit que l’amour a ses langages
Moi j’ai connu un certain barrage
J’aime avec le cœur et toute ma rage
Qui a dit, ces deux là ne se conjuguent sur la même page?

À force de garder le silence
J’ai tu ma clairvoyance
Une chose est claire même dans l’ignorance
Rien ne se passait tel qu’on l’aurait prédit à l’avance

Au moins une fois dans sa vie on se retrouvera face à un dilemme
Qu’importe l’issue, on se ramassera aux pieds d’un problème
Le plus dérangeant et qui rend blême
Au final, l’état initial restera le même

Tant de sensation forte dans une vie
De l’émotion, de souffrance, de patience ; la table est servie
les miennes, je t’en parle mais tu n’as rien compris
Faits-en un sang d’encre. Tu n’es pas plus que moi à l’abri

J’aimerais construire de mes deux mains
Hier, aujourd’hui voir même demain
Avoir la force de croire en mes refrains
Je n’ai pas pu les étudier, j’ai loupé la leçon de mise entrain

Tu prétends me connaitre
Parce que du haut de l’autel tu te crois prêtre
Quand la roue tourne,elle retournera au point de départ
Et toi,tu seras encore là pour lui faire le grand écart

Accablée sous le fardeau de tes pensées néfastes
Chère société, face à tes éloges épineux, moi je suis fast
Sans rancune je te le dis en face
Sur toi un jour, après mon passage je laisserai ma trace

A ces mots, n’argue pas un air triste
Le temps me manque je ne dresse pas de liste
A la longue, j’enlèverais de ma dignité le palmiste
Tu n’y arriveras pas au sommet car tu n’as pas de parachutiste

Tu t’appelles société
N’en fait pas un instrument afin de juger
Contente-toi seulement d’être une communauté
Rien que cela arrangera l’affaire de notre nationalité

Tu te m’éprends sur tout et tout le monde
Tu juges et condamnes ! Qu’en est-il de tes désirs immondes
Tu ne me connais ni personne,tes idées sont pas assez profondes
Concentre-toi sur toi-même, car tu ne connais que ta ronde.

JKSalomon (Poete\Romancier)

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